Depuis 15 ans, nous sommes reconnu·e·s pour notre haut niveau d'expertise, nos innovations et notre engagement sociétal.

Chaque entreprise est unique, autant que chaque collaborateur·trice qui la compose. Nous prenons donc en compte l’histoire et la culture de chaque organisation et proposons les dispositifs les plus adaptés.

Notre mission : Diffuser la culture de l’inclusion dans les enjeux de performance globale de votre entreprise en proposant des actions adaptées pour faire de la diversité une force pour l’entreprise.

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Notre processus d’analyse des donneés

Notre diagnostic complet de diversité et d’inclusion vous fournit une vision claire et détaillée de vos forces et des domaines à améliorer.

Combinaison de données quantitatives et qualitatives

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Utilisation d’enquêtes structurées et d’analyses démographiques et recueil de données qualitatives

Approche holistique et nuancée

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Évaluation précise et détaillée de la situation actuelle de votre entreprise en matière de diversité et d’inclusion.

Nos valeurs

Développer la diversité et l'inclusion dans les entreprises

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C’est avoir la conviction que nous sommes toutes et tous riches de nos différences, sources d’enrichissements individuels et collectifs.

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Concilier maladies chroniques et travail : un enjeu d’égalité – Défenseur des Droits

 

🌟 Maladies Chroniques et Emploi : Agir pour l’Égalité

Le 16ᵉ Baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi, réalisé par le Défenseur des Droits en collaboration avec l’OIT, explore les discriminations subies par les personnes atteintes de maladies chroniques dans le monde professionnel. Cette enquête met en lumière les stigmatisations fréquentes et propose des solutions pour promouvoir un environnement de travail inclusif et équitable.

📋 Les discriminations liées aux maladies chroniques : état des lieux

Selon l’étude, 16 % des personnes atteintes de maladies chroniques déclarent avoir été victimes de discriminations ou de harcèlement au travail en raison de leur état de santé. Ce taux grimpe à 43 % lorsque l’on prend en compte toutes les formes de discriminations rencontrées tout au long de leur carrière.

Les discriminations se manifestent principalement à travers :

  • Des remarques stigmatisantes lors d’entretiens d’embauche (30 % des malades en témoignent).
  • Des refus d’aménagements pourtant nécessaires.
  • Des blocages dans l’évolution professionnelle, comme des refus de promotion ou des changements d’attitude de la hiérarchie.

⚖️ Les impacts sur la vie professionnelle et personnelle

Les discriminations ont des conséquences profondes sur les trajectoires professionnelles et la santé mentale des personnes concernées. 73 % des victimes rapportent une dégradation de leur santé psychique (fatigue, tristesse, dépression), et 32 % doutent de leur capacité à conserver leur poste à moyen terme.

Beaucoup choisissent de cacher leur état de santé, par peur de stigmatisation ou de représailles. Plus de la moitié des malades (58 %) ne mentionnent jamais leur maladie lors d’une candidature. Cette autocensure contribue à renforcer leur isolement et freine leur inclusion professionnelle.

🛠️ Les leviers pour agir

  1. Renforcer les droits et les pratiques d’aménagement
    Les employeurs doivent garantir la mise en œuvre des aménagements raisonnables pour les salarié·e·s concernés, tels que l’adaptation des horaires ou des postes. Ce droit, reconnu par la loi, est encore trop souvent ignoré.
  2. Améliorer la sensibilisation en entreprise
    Il est essentiel de former les équipes – RH, managers et collègues – pour briser les préjugés et favoriser la collaboration avec les personnes atteintes de maladies chroniques.
  3. Mieux intégrer la médecine du travail
    Le rôle des médecins du travail doit être renforcé, avec des préconisations suivies par les employeurs et des visites plus fréquentes pour évaluer les besoins d’adaptation.
  4. Favoriser le dialogue et la transparence
    Encourager les salarié·e·s à exprimer leurs besoins tout en leur garantissant un cadre bienveillant et sécurisé est une priorité pour prévenir les tensions.

Défenseur des Droits

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Les discriminations des seniors dans l’emploi – Défenseur des Droits

 

🌟 Discriminations des Seniors dans l’Emploi : Constats et Recommandations

Le 17ᵉ Baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi, mené par le Défenseur des Droits en partenariat avec l’OIT, met en lumière les discriminations spécifiques auxquelles les seniors sont confrontés dans le monde du travail. À travers une enquête auprès de 2 284 actifs âgés de 18 à 65 ans, ce rapport dévoile les défis auxquels font face les travailleurs et travailleuses de 50 ans et plus, tout en proposant des pistes pour améliorer leur inclusion.

📋 Principaux constats

  1. Un quart des seniors discriminés
    Près de 25 % des seniors déclarent avoir vécu des discriminations au travail, notamment lors de recrutements ou dans leur évolution professionnelle.
  2. Cumul de discriminations
    Les seniors perçus comme non-blancs, en mauvaise santé ou en situation économique précaire subissent davantage de discriminations (43 %, 32 %, et 30 % respectivement).
  3. Stéréotypes âgistes persistants
    Près de 50 % des actifs considèrent que les seniors sont moins adaptés aux nouvelles technologies ou difficiles à intégrer dans des équipes jeunes, renforçant leur marginalisation.
  4. Conséquences graves
    Les discriminations engendrent des ruptures professionnelles, des problèmes de santé mentale (71 % des victimes déclarent une dégradation de leur santé), et un isolement social et professionnel accru.

⚖️ Recours et faiblesses du système

Malgré ces constats alarmants, le recours aux droits reste limité. Un tiers des victimes n’entament aucune démarche, souvent par crainte de représailles (26 %), manque de preuves (20 %) ou ignorance des recours possibles (36 %). Parmi celles qui agissent, seules 8 % contactent le Défenseur des Droits.

🛠️ Recommandations pour les employeurs et pouvoirs publics

  1. Sensibilisation et formation
    • Informer les équipes sur les discriminations liées à l’âge.
    • Former les recruteurs à une gestion inclusive des candidatures seniors.
  2. Accompagnement personnalisé
    • Proposer des dispositifs d’aménagement du temps ou du poste de travail.
    • Encourager les plans de carrière anticipant la transition vers la retraite.
  3. Promotion de l’égalité intergénérationnelle
    • Lutter contre les stéréotypes en favorisant la collaboration intergénérationnelle.
    • Mettre en place des audits pour identifier et corriger les pratiques discriminatoires.
  4. Renforcement des politiques publiques
    • Développer des campagnes nationales contre l’âgisme.
    • Intégrer les seniors dans les dispositifs de formation continue.

Défenseur des Droits

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Combattre les discriminations et promouvoir l’égalité – Défenseur des Droits

 

🌟 Lutter contre les Discriminations et Promouvoir l’Égalité

Le dépliant Combattre les discriminations et promouvoir l’égalité du Défenseur des Droits rappelle les droits fondamentaux et propose des outils pour défendre les victimes de discrimination. Ce document explique comment identifier une discrimination, quels sont les recours possibles, et comment l’institution peut agir pour protéger les droits.

📋 Qu’est-ce qu’une discrimination ?

La discrimination est un traitement défavorable fondé sur un critère interdit par la loi dans un domaine protégé. Elle se reconnaît grâce à trois éléments :

  1. Traitement défavorable : Une personne est moins bien traitée qu’une autre.
  2. Critère interdit : Âge, origine, handicap, sexe, religion, orientation sexuelle, état de santé, etc.
  3. Domaine protégé : Emploi, logement, services publics ou privés, éducation, santé, etc.

La loi protège également les victimes de harcèlement ou de représailles après avoir dénoncé une discrimination.

⚖️ Rôle du Défenseur des Droits

Le Défenseur des Droits est une autorité indépendante qui veille au respect des droits et libertés. Dans le cadre des discriminations, il peut :

  • Mener des enquêtes : Demander des documents, convoquer des personnes concernées, réaliser des tests de discrimination.
  • Proposer une médiation : Trouver un règlement à l’amiable entre la victime et l’auteur de la discrimination.
  • Formuler des recommandations : Préconiser des indemnités ou des changements de pratiques.
  • Engager des poursuites disciplinaires : Sanctionner les responsables.
  • Présenter des observations devant le juge : Intervenir en appui aux victimes dans les procédures judiciaires.

🌍 Services de proximité

Avec un réseau de 550 délégués répartis dans 870 points d’accueil, le Défenseur des Droits offre une assistance de proximité. Les délégués écoutent, orientent et accompagnent les victimes dans leurs démarches. Ils peuvent également transmettre les dossiers complexes au siège pour un traitement approfondi.

📞 Contact et assistance

Vous êtes victime ou témoin de discrimination ? Voici comment contacter le Défenseur des Droits :

  • Téléphone : Appelez le 39 28 (service gratuit, du lundi au vendredi, de 9h à 18h).
  • Tchat en ligne : Accédez à antidiscriminations.fr.
  • Courrier gratuit : Adressez vos demandes à “Défenseur des droits – Libre réponse 71120 – 75342 Paris Cedex 07”.
  • Délégués : Consultez la liste des permanences locales sur defenseurdesdroits.fr.

🛠️ Les actions concrètes

Le Défenseur des Droits agit dans cinq domaines :

  1. Discriminations et égalité
  2. Déontologie de la sécurité
  3. Droits de l’enfant
  4. Usagers des services publics
  5. Lanceurs d’alerte

defenseurdesdroits.fr.

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Dites non aux discriminations, Défenseur des Droits

 

🌟 Dites Non aux Discriminations : Comprendre et Agir

Le dépliant Dites Non aux Discriminations publié par le Défenseur des Droits rappelle que tous les citoyens sont égaux devant la loi et propose des outils pratiques pour lutter contre les discriminations. Il définit clairement les discriminations, en expose les formes courantes, et explique les recours possibles pour les victimes ou témoins.

📋 Qu’est-ce qu’une discrimination ?

La discrimination est définie comme un traitement défavorable d’une personne basé sur des caractéristiques personnelles protégées par la loi. Pour qu’une discrimination soit reconnue, trois éléments doivent être réunis :

  1. Traitement défavorable : Une personne est moins bien traitée qu’une autre.
  2. Critère interdit : Par exemple, l’âge, le sexe, l’origine, l’état de santé, la religion ou l’orientation sexuelle.
  3. Domaine concerné : La discrimination se produit dans des contextes comme l’emploi, l’éducation, le logement ou l’accès aux biens et services.

🔍 Exemples concrets de discriminations

  • Une femme transgenre se voit refuser une location en raison de son identité de genre.
  • Un enfant allergique est exclu de la cantine scolaire.
  • Une association LGBT est empêchée de louer une salle pour un événement.
  • Une stagiaire est victime de propos humiliants et de tâches dégradantes en raison de son origine et de son genre.

⚖️ Formes spécifiques de discriminations

  1. Contrôle d’identité discriminatoire : Les contrôles basés sur des critères tels que l’origine ou l’apparence physique sont illégaux.
  2. Harcèlement discriminatoire : Propos ou comportements portant atteinte à la dignité d’une personne ou créant un environnement hostile.
  3. Harcèlement sexuel : Comportements ou pressions graves de nature sexuelle non désirés.

🛠️ Actions du Défenseur des Droits

Le Défenseur des Droits est une autorité indépendante qui intervient gratuitement pour défendre les victimes et promouvoir l’égalité. Selon les cas, il peut :

  • Mener une enquête et collecter des preuves (ex : réaliser un testing).
  • Proposer une médiation ou un règlement à l’amiable.
  • Demander des sanctions disciplinaires contre les auteurs de discriminations.
  • Présenter des observations devant le juge.
  • Recommander des changements législatifs.

📞 Contact et ressources

Vous êtes victime ou témoin de discrimination ? Vous pouvez contacter le Défenseur des Droits via :

  • Téléphone : Appelez le 39 28 (service gratuit, du lundi au vendredi, de 9h à 18h).
  • Tchat en ligne : Rendez-vous sur antidiscriminations.fr.
  • Courrier gratuit : Adressez vos demandes à “Défenseur des droits – Libre réponse 71120 – 75342 Paris Cedex 07”.
  • Points d’accueil : Trouvez des délégués près de chez vous via l’annuaire en ligne.
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Victime ou témoin de discrimination ? 38 29 – Défenseur des Droits

 

🌟 Discriminations : Agir et Être Accompagné·e

Le Dépliant Anti-discriminations 3928 publié par le Défenseur des Droits est une ressource clé pour toute personne victime ou témoin de discrimination. Il fournit une définition claire de la discrimination, des exemples concrets, et détaille les étapes pour agir efficacement. Ce guide accessible souligne également les recours disponibles et les sanctions applicables.

📋 Comprendre la discrimination

Selon la loi, la discrimination se caractérise par trois éléments :

  1. Traitement défavorable : Une personne est moins bien traitée qu’une autre.
  2. Critère interdit : Le traitement repose sur un critère tel que l’origine, le handicap, le sexe, la religion, l’orientation sexuelle ou l’apparence physique.
  3. Domaine protégé : La discrimination se produit dans un cadre spécifique, comme l’emploi, l’éducation, le logement, la santé ou l’accès aux biens et services.

Lorsque ces trois éléments sont réunis, la personne concernée est victime de discrimination, une infraction punie par la loi jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

🔍 Exemples de discriminations courantes

  • Refus de louer un logement à une personne en raison de son origine.
  • Mise au placard ou harcèlement après un retour de congé maternité.
  • Licenciement en raison de l’orientation sexuelle.
  • Refus d’accès à une salle de sport en raison de l’apparence physique.
  • Exclusion d’un enfant handicapé d’une sortie scolaire.
  • Contrôle policier ciblant une personne en raison de sa couleur de peau.

Ces exemples montrent l’ampleur des situations discriminatoires dans divers contextes.

📞 Que faire si vous êtes victime ou témoin ?

Le service Antidiscriminations est gratuit, confidentiel et accessible via plusieurs canaux :

  1. Téléphone : Appelez le 39 28 (coût d’un appel local).
  2. Tchat en ligne : Rendez-vous sur antidiscriminations.fr.
  3. Courrier gratuit : Adressez vos demandes à “Défenseur des droits – Libre réponse 71120 – 75342 Paris Cedex 07”.

Les juristes spécialisés du Défenseur des Droits peuvent vous aider en :

  • Fournissant des informations sur vos droits.
  • Menant une enquête ou une médiation.
  • Recommandant des mesures correctives ou des sanctions.
  • Présentant des observations devant le juge.

🚀 Rassemblez vos preuves et mobilisez les ressources

Pour faciliter l’intervention du Défenseur des Droits, rassemblez tous les documents pertinents (emails, courriers, témoignages). Vous pouvez également consulter l’annuaire en ligne pour trouver des associations, syndicats ou services d’État partenaires près de chez vous.

Antidiscriminations.fr – 39 28 | Défenseur des Droits

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Guide sur les discriminations en raison de l’état de grossesse dans le secteur privé – Défenseur des Droits

 

🌟 Discriminations liées à la Grossesse dans le Secteur Privé : Comprendre et Agir

Le Guide sur les discriminations en raison de l’état de grossesse dans le secteur privé publié par le Défenseur des Droits met en lumière les défis spécifiques rencontrés par les femmes enceintes ou en congé maternité sur leur lieu de travail. Ce document propose un cadre juridique et pratique pour prévenir ces discriminations, informer les victimes de leurs droits et accompagner les employeurs dans la mise en conformité de leurs pratiques.

🤰 Une réalité persistante dans le milieu professionnel

La grossesse et la maternité restent des motifs significatifs de discriminations dans le secteur privé. Selon le baromètre des discriminations publié par le Défenseur des Droits, 7 % des femmes évoquent des situations de discrimination liées à leur grossesse ou maternité. Ces discriminations prennent diverses formes : refus d’embauche, rupture de période d’essai, absence de promotion, inégalités salariales ou encore harcèlement moral.

Les femmes enceintes se retrouvent souvent dans des positions vulnérables, exposées à des décisions arbitraires ou à des attitudes hostiles. Cette réalité entrave leur carrière et contribue à perpétuer les inégalités professionnelles.

⚖️ Cadre juridique protecteur

La législation française et européenne offre un éventail de protections pour prévenir et sanctionner les discriminations liées à la grossesse :

  1. Non-discrimination à l’embauche : Il est interdit à un employeur de refuser l’embauche ou de rompre une période d’essai en raison de l’état de grossesse d’une candidate.
  2. Protection contre le licenciement : Une salariée enceinte bénéficie d’une protection renforcée contre le licenciement, sauf en cas de faute grave ou d’impossibilité de maintenir le contrat pour des raisons non liées à la grossesse.
  3. Maintien des droits professionnels : À l’issue du congé maternité, la salariée doit retrouver son poste ou un poste similaire avec une rémunération équivalente. Les augmentations salariales survenues pendant son absence doivent lui être appliquées.
  4. Harcèlement discriminatoire : Tout comportement ou propos dégradant en lien avec la grossesse constitue un harcèlement discriminatoire, puni par la loi.

🛠️ Conseils pratiques pour agir

  1. Pour les employeurs
    • Assurez-vous que vos pratiques RH respectent les dispositions légales.
    • Mettez en place des formations pour sensibiliser vos équipes à la non-discrimination.
    • Formalisez des politiques internes claires pour protéger les salariées enceintes.
  2. Pour les salariées
    • Conservez toutes les preuves en cas de discrimination (emails, témoignages, documents officiels).
    • Faites valoir vos droits en informant votre employeur de votre état de grossesse par courrier recommandé.
    • Si vous êtes victime de discrimination, saisissez le Défenseur des Droits ou le conseil de prud’hommes.

 

Défenseur des Droits

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Le test de discrimination, une méthodologie à respecter – Défenseur des Droits

 

🌟 Le Test de Discrimination : Méthodologie et Utilité

Le Guide pratique sur le test de discrimination publié par le Défenseur des Droits propose une méthode rigoureuse pour détecter et prouver les actes discriminatoires dans divers contextes (emploi, logement, services, etc.). Cet outil juridique peut être utilisé pour confirmer des soupçons de discrimination et faciliter le recours en justice.

🧭 Comprendre la discrimination

La discrimination est définie comme un traitement défavorable basé sur un critère prohibé par la loi, dans un domaine spécifique. Pour prouver une discrimination, trois éléments doivent être réunis :

  1. Traitement défavorable : Une personne est moins bien traitée qu’une autre.
  2. Critère prohibé : Le traitement repose sur l’origine, le sexe, l’âge, le handicap, la religion, ou tout autre critère interdit.
  3. Domaine protégé : L’emploi, l’accès aux biens et services, le logement, etc.

🎯 Pourquoi réaliser un test de discrimination ?

Le test permet de vérifier si une personne ou un profil est défavorisé par rapport à un autre, en ne différant que sur le critère suspecté. Les résultats peuvent contribuer à établir la preuve d’une discrimination, reconnue par le droit civil, pénal et administratif.

🔑 Méthodologie à suivre

Pour qu’un test soit juridiquement recevable, certaines conditions doivent être respectées :

  1. S’assurer de la disponibilité du bien ou service
    L’annonce ou l’établissement doit être accessible au moment du test.
  2. Créer un profil de référence
    Le profil de référence doit être identique au profil testé, à l’exception du critère suspecté (origine, genre, etc.).
  3. Réaliser le test en deux étapes
    Le profil testé est présenté en premier, suivi par le profil de référence dans un délai court.
  4. Rester neutre
    Évitez tout commentaire orienté ou comportement provocateur.
  5. Documenter chaque étape
    Conservez les preuves (emails, captures d’écran, enregistrements, attestations de témoins).

📋 Les différentes formes de test

  • Test physique : En personne, pour des biens ou services (ex. restaurants, taxis).
  • Test par mail ou courrier : Soumettre deux candidatures similaires en modifiant uniquement le critère testé.
  • Test par téléphone : Vérifier les réponses différenciées pour des réservations ou demandes d’information.
  • Test en ligne : Comparer les réponses sur des plateformes de service (emplois, achats, crédits).

🛠️ Utilisation des résultats

Les résultats du test peuvent être présentés :

  • Au Défenseur des Droits pour une enquête et un éventuel accompagnement judiciaire.
  • Devant un tribunal pénal, civil ou administratif pour prouver une discrimination.

Défenseur des Droits

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Guide pour un recrutement sans discrimination – Défenseur des droits

🌟 Recrutement : Les Clés pour Éviter les Discriminations et Favoriser l’Égalité

Le Guide pour un recrutement sans discrimination, publié par le Défenseur des Droits, est un outil essentiel pour les responsables RH et recruteurs. Il offre des recommandations pratiques pour garantir l’équité dans le processus de recrutement, tout en respectant le cadre légal français.

🧭 Pourquoi ce guide est essentiel

Les discriminations en recrutement, qu’elles soient intentionnelles ou non, freinent l’accès à l’emploi et renforcent les inégalités. En tant qu’employeur·se, vous avez une obligation légale de garantir l’égalité des chances en évitant toute différence de traitement fondée sur des critères interdits : origine, âge, genre, situation familiale, handicap, ou encore convictions religieuses.

Par ailleurs, le guide rappelle que la lutte contre les discriminations ne doit pas être perçue comme une contrainte. Elle constitue au contraire un levier d’amélioration pour structurer vos pratiques RH et sécuriser vos processus face aux risques juridiques.

📋 Les 6 étapes clés pour un recrutement équitable

Le guide structure ses recommandations autour de six étapes essentielles :

  1. Définir le besoin de manière objective
    Avant de publier une offre, il est crucial de lister précisément les compétences et qualifications nécessaires, en évitant les critères vagues ou subjectifs qui pourraient laisser place à des biais.
  2. Formaliser le processus de recrutement
    La transparence est clé. Rédigez des fiches de poste claires et appliquez les mêmes critères à l’ensemble des candidat·e·s pour garantir une évaluation équitable.
  3. Rechercher des candidatures diversifiées
    Élargir le vivier de candidat·e·s, par exemple via des partenariats avec des associations ou organismes spécialisés, permet de dépasser les pratiques de cooptation qui favorisent la reproduction sociale.
  4. Sélectionner sans discriminer
    Évitez les biais inconscients en utilisant des outils tels que des grilles d’évaluation standardisées et des tests d’évaluation anonymisés.
  5. Mener des entretiens professionnels
    Les questions posées doivent porter exclusivement sur les compétences et aptitudes nécessaires pour le poste, en excluant tout sujet lié à la vie privée.
  6. Éviter les discriminations à l’embauche
    Assurez-vous que les conditions d’embauche (rémunération, contrat, avantages) soient basées sur des critères objectifs et équitables.

💡 Études de cas pratiques

Le guide illustre ses recommandations avec des exemples concrets, comme le traitement d’un candidat·e portant un signe religieux ou l’écart de rémunération entre femmes et hommes pour des postes de valeur égale. Ces études de cas montrent comment prévenir les discriminations dans des situations courantes.

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Projet de recommandation Enquêtes de mesure de la diversité au travail – CNIL

 

🌟 Mesurer la Diversité en Entreprise : Enjeux et Meilleures Pratiques

Le projet de recommandation Enquêtes de mesure de la diversité au travail propose des orientations pour les entreprises souhaitant évaluer et renforcer leur diversité. Ce document, élaboré en collaboration avec la CNIL, rappelle l’importance de protéger les droits des salarié·e·s tout en offrant un cadre pratique pour conduire ces initiatives.

🧭 Contexte et enjeux

Les enquêtes de mesure de la diversité sont un outil stratégique permettant aux organisations d’identifier les écarts et d’améliorer leurs pratiques en matière d’inclusion. Cependant, la collecte de données sensibles – telles que le genre, l’âge ou les origines culturelles – doit respecter des normes strictes pour garantir le droit à la vie privée et prévenir tout risque de discrimination.

Le cadre légal français interdit, par exemple, la collecte d’informations sur l’appartenance ethno-raciale réelle ou supposée des individus. Les recommandations de la CNIL visent donc à concilier cette exigence avec les besoins des employeurs pour piloter efficacement leurs politiques de diversité.

🤝 Principes fondamentaux pour la mise en œuvre

Le succès des enquêtes repose sur plusieurs principes clés, détaillés dans ce projet :

  1. Anonymat des réponses
    Garantir l’anonymat dès la collecte est essentiel. Cela implique de ne pas recueillir d’informations permettant d’identifier directement ou indirectement les répondant·e·s, telles que leur poste exact ou leur ancienneté.
  2. Base légale de l’intérêt légitime
    Les enquêtes doivent reposer sur une finalité explicite, telle que l’amélioration de l’égalité des chances, tout en s’appuyant sur l’intérêt légitime de l’employeur. Cette approche garantit un équilibre entre les besoins organisationnels et les droits des salarié·e·s.
  3. Volontariat des participants
    La participation aux enquêtes doit être totalement volontaire, sans contrainte ni conséquence pour les salarié·e·s, qu’elle soit positive ou négative. Cela permet de renforcer la confiance et l’adhésion au dispositif.
  4. Sécurisation des données
    Les réponses doivent être protégées contre tout accès non autorisé et les résultats diffusés sous une forme agrégée et anonymisée. L’implication d’un tiers de confiance peut renforcer cette sécurité.

📋 Recommandations opérationnelles

Pour une mise en œuvre réussie, les entreprises peuvent s’appuyer sur des bonnes pratiques détaillées dans le rapport, notamment :

  • Utilisation de questions ouvertes ou larges : éviter les catégories précises susceptibles de permettre une identification indirecte.
  • Communication transparente : informer les salarié·e·s sur la finalité de l’enquête, la gestion des données et leur droit à l’opposition.
  • Analyse d’impact préalable : réaliser une évaluation pour anticiper et réduire les risques liés aux données sensibles.

Ces démarches s’inscrivent dans une logique d’amélioration continue, où chaque enquête alimente des actions concrètes en faveur de l’inclusion.

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