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Accordia réalise une veille continue des bonnes pratiques en termes d’inclusion
Nous vous proposons une sélection rigoureuse de ressources externes sur la diversité et l’inclusion.

Cette collection enrichissante est destinée à éclairer et à inspirer toutes celles et ceux qui cherchent à approfondir leur connaissance des enjeux d’inclusion.

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Réflexions autour du concept de diversité – AFMD

 

🌟 Comprendre le Concept de Diversité : Perspectives et Applications

Le document Réflexions autour du concept de diversité : éclairer pour mieux agir, publié par l’AFMD, explore les origines, les enjeux et les implications du concept de diversité dans le contexte des entreprises. Ce guide propose une réflexion approfondie sur la manière dont la diversité peut être définie, mise en œuvre et pilotée pour conjuguer performance organisationnelle et inclusion sociale.

📋 Origines et définition du concept de diversité

Le terme diversité trouve ses racines dans le latin diversitas, qui désigne le caractère varié d’un ensemble. Appliqué aux entreprises, il reflète une vision large intégrant des caractéristiques visibles (sexe, âge, origine) et non visibles (orientation sexuelle, croyances, parcours de vie).

Historiquement, le concept s’est structuré autour de deux influences majeures :

  1. Les politiques d’affirmative action aux États-Unis : Axées sur la compensation des inégalités historiques par des mesures préférentielles.
  2. La promotion économique de la diversité : Valoriser les différences pour répondre aux besoins d’un marché globalisé.

En Europe, et particulièrement en France, la diversité est souvent associée à la lutte contre les discriminations tout en visant une égalité des chances et une meilleure inclusion des minorités.

⚖️ Diversité et gestion en entreprise

La diversité est un levier stratégique pour les entreprises. Toutefois, son opérationnalisation nécessite de répondre à des enjeux multiples :

  • Cohérence managériale : Intégrer la diversité dans les processus RH (recrutement, formation, évolution).
  • Adaptation légale : Respecter les cadres juridiques nationaux et européens.
  • Valorisation des différences : Transformer les diversités individuelles en atouts collectifs.

Un des défis majeurs consiste à articuler diversité et égalité, sans opposer ces deux notions, mais en les utilisant de manière complémentaire pour renforcer la performance et la cohésion.

🌍 Impact et rôle des responsables diversité

Les responsables diversité jouent un rôle clé dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques inclusives :

  • Sensibilisation et formation des équipes.
  • Mise en place de diagnostics pour mesurer les écarts.
  • Élaboration d’indicateurs de suivi et d’évaluation des progrès.

Dans ce cadre, des collaborations avec des partenaires externes (associations, agences publiques) sont souvent nécessaires pour garantir la pertinence et l’efficacité des démarches.

🛠️ Recommandations pratiques

Pour maximiser l’impact des politiques de diversité :

  1. Définir clairement les objectifs : Éviter les flous conceptuels en précisant les priorités (égalité des chances, lutte contre les discriminations).
  2. Impliquer toutes les parties prenantes : Responsables RH, syndicats, managers et salarié·e·s doivent être acteurs de la démarche.
  3. Établir des plans d’action mesurables : Inclure des indicateurs et des bilans réguliers pour garantir une amélioration continue.
  4. Favoriser le dialogue social : Négocier les politiques de diversité pour renforcer leur acceptabilité et leur légitimité.

AFMD | Réflexions autour du concept de diversité: éclairer pour mieux agir

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Entreprises et diversité religieuse : un management par le dialogue – AFMD

 

🌟 Diversité Religieuse au Travail : Enjeux et Bonnes Pratiques

L’ouvrage Diversité religieuse au travail : Un management par le dialogue explore les défis liés à la gestion du fait religieux dans les entreprises françaises. À travers une approche pragmatique et humaniste, il propose des outils et des stratégies pour transformer les diversités culturelles et religieuses en atouts, tout en maintenant la cohésion des équipes et la performance des organisations.

📋 La gestion du fait religieux : un enjeu managérial

Le fait religieux au travail soulève des interrogations complexes et parfois sensibles. Qu’il s’agisse de demandes d’accommodements (horaires, prières, tenues) ou de tensions entre collègues, le rôle du manager est crucial pour garantir un environnement inclusif et productif.

Les principaux défis incluent :

  • Conflits entre liberté individuelle et besoins collectifs : Comment concilier le respect des croyances personnelles et les impératifs organisationnels ?
  • Problèmes de cohésion : Certaines pratiques ou attitudes perçues comme prosélytes peuvent susciter des tensions.
  • Méconnaissance du cadre légal : L’équilibre entre liberté religieuse et neutralité de l’entreprise reste souvent mal compris.

⚖️ Cadre juridique et principes directeurs

Le droit français repose sur les principes de laïcité, de non-discrimination et de neutralité. Quelques points clés :

  • Liberté religieuse : Les salariés peuvent exprimer leurs convictions religieuses, dans la limite du respect de l’ordre public et des impératifs professionnels.
  • Neutralité de l’entreprise : Contrairement aux agents publics, les salariés du privé ne sont pas soumis à une obligation stricte de neutralité, sauf mention spécifique dans le règlement intérieur.
  • Aménagements raisonnables : Les entreprises peuvent envisager des ajustements, comme des pauses pour prières ou des horaires flexibles, à condition qu’ils soient compatibles avec l’organisation du travail.

🛠️ Recommandations pratiques

  1. Favoriser le dialogue
    Le dialogue est central pour désamorcer les tensions et comprendre les besoins réels. Un manager formé au management interculturel sera mieux préparé à gérer les demandes religieuses.
  2. Établir des règles claires
    Intégrer des clauses spécifiques dans le règlement intérieur pour encadrer les pratiques religieuses tout en préservant l’égalité et la cohésion.
  3. Former les équipes
    Sensibiliser les collaborateurs aux enjeux de diversité religieuse peut réduire les stéréotypes et encourager un climat de respect mutuel.
  4. S’appuyer sur des outils pratiques
    Guides et fiches pratiques, comme ceux proposés par La Poste ou Orange, peuvent aider les managers à trancher dans des situations complexes.

AFMD | Entreprises et diversité religieuse : un management par le dialogue

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La Diversité dans les Achats : Une Source de Performance Durable – AFMD

 

🌟 La Diversité dans les Achats : Une Source de Performance Durable

L’ouvrage La diversité dans les achats : Une source de performance durable publié par l’AFMD propose une approche stratégique pour intégrer les enjeux de diversité dans les politiques d’achats responsables. Ce guide met en lumière les opportunités, les défis, et les bonnes pratiques pour transformer les achats en un levier d’inclusion sociale et d’efficacité économique.

📋 Pourquoi inclure la diversité dans les politiques d’achats ?

L’intégration de la diversité dans les achats ne se limite pas aux considérations éthiques. Elle constitue une réponse stratégique à plusieurs enjeux :

  • Renforcer la compétitivité : Les fournisseurs divers apportent agilité et innovation.
  • Répondre aux exigences réglementaires : La législation impose de plus en plus de critères sociaux dans les marchés publics.
  • Valoriser l’image de l’entreprise : Une politique inclusive améliore la marque employeur et attire les talents.

⚖️ Les axes de travail prioritaires

  1. Soutenir les fournisseurs diversifiés
    • Collaborer avec des PME, des structures du secteur protégé et adapté, ou des entreprises d’insertion.
    • Encourager les fournisseurs issus de territoires fragiles ou dirigés par des personnes issues de minorités.
  2. Reconnaître l’engagement des fournisseurs
    • Intégrer des critères liés à la diversité dans les appels d’offres.
    • Valoriser les politiques inclusives mises en œuvre par les fournisseurs.
  3. Sécuriser la chaîne d’approvisionnement
    • Prévenir les risques sociaux et environnementaux à chaque étape de la sous-traitance.

🛠️ Bonnes pratiques pour une politique efficace

  1. Cartographier les familles d’achats : Identifier les catégories présentant des enjeux sociaux significatifs.
  2. Former les acheteurs : Sensibiliser aux bénéfices d’une gestion diversifiée.
  3. Créer des outils : Développer des annuaires de fournisseurs divers et diffuser des guides pratiques.
  4. Établir des partenariats stratégiques : Travailler avec des organisations expertes comme les réseaux GESAT ou Adive.
  5. Intégrer des clauses sociales : Dans les contrats et appels d’offres.

AFMD | La diversité dans les achats : une source de performance durable

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Évaluer pour agir : les diagnostics statistiques au service des politiques d’égalité – AFMD

 

🌟 L’Importance des Diagnostics Statistiques dans les Politiques d’Égalité et d’Inclusion

La lutte contre les discriminations dans les entreprises requiert des outils innovants et adaptés pour évaluer les pratiques internes. L’ouvrage “Évaluer pour agir : Les diagnostics statistiques au service des politiques d’égalité”, publié par l’AFMD en partenariat avec ISM CORUM, offre un panorama complet des méthodes disponibles pour analyser les pratiques RH et prévenir les risques discriminatoires.

📊 Pourquoi intégrer les diagnostics statistiques ?

Les diagnostics statistiques, tels que le testing, l’analyse des candidatures ou l’étude des carrières, jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques de diversité et d’inclusion. Ils permettent de :

  • Identifier les biais discriminatoires : par exemple, des écarts liés à l’origine, au sexe ou à l’âge.
  • Évaluer l’impact des actions mises en place : mesurer l’efficacité des campagnes de sensibilisation ou des formations.
  • Orienter les plans d’action : fournir des données concrètes pour prioriser les mesures à adopter.

🛠️ Les outils d’évaluation disponibles

1️⃣ Testing

Le testing consiste à envoyer des candidatures fictives, identiques sur tous les critères sauf un (ex. : origine ou sexe), pour évaluer la réponse des recruteurs. C’est un outil puissant pour mesurer la non-discrimination dans le recrutement.

2️⃣ Analyse des fichiers RH

Les analyses statistiques des candidatures ou des parcours professionnels permettent d’identifier des écarts dans les pratiques de sélection ou les évolutions de carrière.

3️⃣ Enquêtes de perception

Ces enquêtes collectent le ressenti des salarié·es sur les initiatives D&I, enrichissant les diagnostics chiffrés d’une perspective qualitative.

💡 Résultats clés des diagnostics mutualisés (2022-2023)

  • 16 diagnostics réalisés : impliquant testing et analyses de fichiers RH.
  • 63 % des cas étudiés ont montré des écarts significatifs liés à l’origine ou au sexe, particulièrement dans les étapes de recrutement.
  • Progrès mesurables : les entreprises ayant renouvelé leurs diagnostics ont constaté des améliorations dans leurs pratiques RH.

🔑 Recommandations pour une démarche efficace

  1. Engagement de la direction : Une impulsion forte des dirigeant·es est essentielle.
  2. Formation continue : Sensibiliser les équipes RH et les managers aux risques discriminatoires.
  3. Diagnostic régulier : Renouveler les études pour suivre les progrès et ajuster les actions.
  4. Communication interne et externe : Partager les résultats pour renforcer la marque employeur et sensibiliser l’ensemble des parties prenantes.

AFMD | Évaluer pour agir : les diagnostics statistiques au service des politiques d’égalité

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Comment évaluer l’impact des politiques de diversité et d’inclusion ? AFMD

 

🌟 Évaluer l’Impact des Politiques de Diversité et d’Inclusion : Méthodes et Enjeux

L’ouvrage Comment évaluer l’impact des politiques de diversité et d’inclusion ? publié par l’Association Française des Managers de la Diversité (AFMD) propose une méthode rigoureuse pour mesurer l’efficacité des actions menées en faveur de la diversité et de l’inclusion (D&I). Ce guide met en lumière les défis, les opportunités, et les approches innovantes pour évaluer l’impact des politiques D&I au sein des organisations.

📋 Pourquoi évaluer l’impact des politiques D&I ?

Avec l’évolution des cadres législatifs et sociaux, il est devenu essentiel pour les entreprises de démontrer les résultats concrets de leurs initiatives D&I. L’évaluation d’impact vise à répondre à plusieurs objectifs stratégiques :

  • Mesurer les progrès : Identifier les effets concrets des actions mises en œuvre.
  • Améliorer les pratiques : Ajuster les stratégies pour maximiser leur efficacité.
  • Renforcer la légitimité : Prouver l’efficacité des politiques auprès des parties prenantes internes et externes.

Cependant, cette évaluation repose sur une démarche complexe, car il est difficile d’isoler les effets d’une politique D&I des autres facteurs influençant les résultats.

🛠️ Les étapes clés de l’évaluation d’impact

  1. Problématiser
    Identifier précisément les problèmes à résoudre et les objectifs à atteindre. Cette étape inclut la collecte de données initiales et l’analyse des contextes spécifiques.
  2. Formuler des hypothèses
    Développer des hypothèses claires sur les mécanismes d’action des politiques D&I. Par exemple, une hypothèse pourrait être que des formations sur les biais inconscients améliorent les pratiques de recrutement.
  3. Définir des indicateurs de mesure
    Utiliser des données objectives (taux de promotion, écarts salariaux) et subjectives (ressenti des employé·e·s) pour mesurer les effets des actions.
  4. Mettre en place des outils d’évaluation
    Adopter des méthodologies comme le testing, les baromètres sociaux ou les enquêtes qualitatives pour recueillir des preuves tangibles.
  5. Rétroagir et ajuster les actions
    Analyser les résultats, ajuster les politiques en conséquence, et partager les apprentissages pour une amélioration continue.

⚖️ Défis et points de vigilance

  1. L’imputabilité des résultats
    Il est souvent difficile d’attribuer les résultats directement à une action spécifique, car les organisations évoluent dans des contextes complexes et changeants.
  2. Temporalité des effets
    Les impacts des politiques D&I se déploient souvent sur le long terme, ce qui nécessite une patience et une planification adaptée.
  3. Risque de fétichisation des indicateurs
    Se concentrer uniquement sur des chiffres peut masquer des dynamiques plus subtiles. Les indicateurs doivent être complétés par des analyses qualitatives pour saisir la complexité des enjeux.
  4. Conflits et résistances
    Les politiques D&I peuvent perturber les équilibres établis et générer des oppositions internes. Il est crucial d’anticiper ces résistances et de s’appuyer sur des alliés pour défendre la légitimité des actions.

 

AFMD | Comment évaluer l’impact des politiques de diversité et d’inclusion ? Une méthode par l’enquête

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Résultats du baromètre du sexisme au travail Édition 2021 – AFMD

 

🌟 Le Sexisme au Travail : Résultats du Baromètre 2021

Le Baromètre du sexisme au travail 2021 offre une analyse détaillée des manifestations du sexisme dans les milieux professionnels, en mettant en lumière ses impacts sur les individus et les organisations. Ce rapport, réalisé avec le soutien de plusieurs partenaires, vise à identifier les obstacles persistants à l’égalité professionnelle et à proposer des pistes concrètes pour les surmonter.

📋 Des manifestations variées de sexisme au travail

Les chiffres révèlent l’omniprésence des comportements sexistes dans les entreprises :

  • 78 % des femmes actives déclarent avoir été confrontées à des situations de sexisme.
  • Les formes les plus courantes incluent :
    • Les remarques ou blagues déplacées sur le physique ou les tenues.
    • La remise en question systématique des compétences.
    • Les stéréotypes sur les capacités ou les aspirations des femmes, comme leur engagement professionnel post-maternité.

Le baromètre met également en évidence que les hommes peuvent être victimes de comportements sexistes, bien que dans une moindre mesure et généralement liés à des stéréotypes sur la masculinité.

⚖️ Les impacts sur les victimes et les organisations

Les conséquences du sexisme ordinaire sont multiples et profondes :

  • Carrières freinées : De nombreuses victimes déclarent que ces attitudes ont entravé leur progression professionnelle.
  • Climat de travail dégradé : Le sexisme génère un environnement toxique, affectant la cohésion et la motivation des équipes.
  • Santé mentale affectée : Les victimes rapportent un stress accru, un épuisement professionnel, voire des dépressions.

Ces dynamiques ne nuisent pas seulement aux individus, mais également aux performances globales des entreprises, freinant leur capacité à attirer et retenir les talents.

🛠️ Recommandations pour agir

  1. Formation et sensibilisation : Initier des formations obligatoires sur le sexisme, ses manifestations et ses impacts.
  2. Mise en place de dispositifs de signalement : Proposer des canaux sûrs et anonymes pour encourager les salarié·e·s à témoigner.
  3. Révision des pratiques RH : Examiner les processus de recrutement, d’évaluation et de promotion pour éliminer les biais de genre.
  4. Engagement au plus haut niveau : Impliquer la direction dans la mise en œuvre et le suivi de politiques anti-sexisme.

 

AFMD | Le baromètre #StOpE

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Résultats du baromètre sur le sexisme ordinaire au travail Édition 2023 – AFMD

 

🌟 Le Sexisme Ordinaire au Travail : Résultats du Baromètre 2023

Le Baromètre sur le sexisme ordinaire au travail, publié en 2023, offre une analyse approfondie de la prévalence et des impacts des comportements sexistes dans les milieux professionnels. Réalisée en collaboration avec plusieurs acteurs de la lutte pour l’égalité, cette enquête met en lumière l’ampleur des attitudes sexistes, leurs conséquences sur les carrières, et les solutions à mettre en œuvre.

📋 Constat alarmant : le sexisme ordinaire persiste

Les chiffres révèlent une prévalence inquiétante du sexisme dans le monde du travail. Parmi les points clés :

  • 87 % des femmes actives déclarent avoir déjà été confrontées à des comportements sexistes.
  • Les remarques sur l’apparence physique et les stéréotypes liés au genre figurent parmi les comportements les plus fréquents.
  • Le sexisme affecte non seulement les relations professionnelles, mais aussi l’évolution de carrière et la santé mentale des personnes touchées.

Certaines professions et secteurs, notamment ceux à forte prédominance masculine ou soumis à une hiérarchie rigide, sont particulièrement exposés.

⚖️ Conséquences sur les carrières et le bien-être

Le sexisme au travail entraîne des répercussions significatives :

  • Sous-estimation des compétences : De nombreuses femmes rapportent une mise en doute systématique de leurs capacités, surtout dans des postes à responsabilité.
  • Éviction des promotions : 1 femme sur 3 estime que ses perspectives d’évolution ont été limitées à cause de stéréotypes de genre.
  • Impacts sur la santé mentale : Les victimes rapportent des niveaux élevés de stress, de fatigue psychologique, et une perte de confiance en elles.

🛠️ Pistes pour un environnement inclusif

Pour réduire ces comportements et leurs impacts, les entreprises peuvent adopter plusieurs mesures :

  1. Mettre en place des formations : Sensibiliser les équipes à identifier et combattre le sexisme ordinaire.
  2. Créer des canaux de signalement sûrs et anonymes : Encourager les victimes à témoigner sans crainte de représailles.
  3. Favoriser l’inclusion dans les processus RH : Évaluer les pratiques de recrutement et de promotion pour limiter les biais.
  4. Adopter des chartes contre le sexisme : Ces engagements officiels renforcent la responsabilité collective.

 

AFMD | Le baromètre #StOpE

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Discriminations dans le Secteur des Services à la Personne – Défenseur des Droits

 

🌟 Discriminations dans le Secteur des Services à la Personne : Réalités et Recommandations

Le 15ᵉ Baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi, mené par le Défenseur des Droits en partenariat avec l’OIT, met en lumière les discriminations spécifiques au secteur des services à la personne. Ce rapport offre un aperçu des attitudes hostiles, des pratiques discriminatoires et de leurs conséquences sur les travailleuses et travailleurs de ce domaine, où les femmes sont largement majoritaires.

📋 Contexte et constat

Le secteur des services à la personne se caractérise par une surreprésentation des femmes (93 %) et des emplois souvent précaires. Près de 23 % des salariées déclarent avoir été victimes de discriminations ou de harcèlement discriminatoire dans leur carrière, un chiffre comparable à celui de la population active globale. Cependant, les critères les plus souvent cités dans ce secteur diffèrent et incluent notamment l’apparence physique (32 %), le sexe (24 %), et la situation familiale (21 %).

Par ailleurs, 30 % des professionnelles de ce secteur affirment avoir été témoins de discriminations dans le cadre de leur emploi, soulignant des problématiques structurelles.

⚖️ Formes de discriminations spécifiques

  1. Apparence physique et sexe
    • L’apparence physique, souvent liée à des attentes sexistes ou grossophobes, est le critère de discrimination le plus fréquemment cité.
    • Les femmes subissent des exigences illégales lors d’entretiens (changer leur apparence, différer un projet de grossesse, etc.).
  2. Précarité économique et familiale
    • Les salariées issues de milieux précaires ou monoparentales sont davantage exposées. Les discriminations liées à la situation familiale restent fréquentes dans ce secteur.
  3. Origine et religion
    • Les travailleuses perçues comme non-blanches sont deux fois plus susceptibles de rapporter des discriminations. La religion est également un facteur notable.

🛠️ Conséquences sur les parcours professionnels et personnels

Les discriminations engendrent des impacts graves et durables :

  • Vie professionnelle : Deux tiers des victimes rapportent des répercussions sur leur carrière, comme des licenciements, des non-renouvellements de contrat ou une réorientation professionnelle forcée.
  • Santé mentale : Près de 70 % des victimes évoquent une dégradation de leur santé mentale, allant de la dépression à l’isolement.
  • Autocensure : 24 % des salariées admettent avoir renoncé à des opportunités professionnelles par anticipation de discriminations.

🚀 Recommandations pour les employeurs et pouvoirs publics

  1. Renforcer les protections dans le secteur
    Les conventions collectives et les dispositifs de prévention doivent être renforcés, notamment en intégrant des clauses spécifiques sur la lutte contre les discriminations.
  2. Sensibiliser et former
    Les employeurs et recruteurs doivent être formés pour éviter les pratiques discriminatoires, particulièrement lors des entretiens d’embauche.
  3. Encourager le signalement
    Mettre en place des canaux de signalement anonymes et renforcer l’information des salariées sur leurs droits.
  4. Revaloriser les métiers féminisés
    Une reconnaissance statutaire et financière accrue des métiers des services à la personne est indispensable pour limiter la précarité et les inégalités.

Défenseur des Droits

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La perception des discriminations dans l’emploi – Défenseur des Droits

 

🌟 Les Discriminations dans l’Emploi : Perception et Réalités

Le 13ᵉ Baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi, réalisé par le Défenseur des Droits en collaboration avec l’OIT, explore les attitudes hostiles et discriminatoires dans le monde professionnel. Ce rapport, basé sur un échantillon représentatif de la population active, met en lumière les dimensions systémiques et intersectionnelles des discriminations, ainsi que leurs conséquences sur les parcours de vie des victimes.

📋 Principaux enseignements

Près de 23 % des personnes actives en France déclarent avoir été victimes de discriminations ou de harcèlement discriminatoire au travail. Les critères les plus fréquents incluent l’apparence physique (40 %), le sexe (40 %), et l’état de santé (30 %). Cette étude révèle également une augmentation des témoignages de comportements hostiles, notamment des attitudes stigmatisantes ou des situations de dévalorisation.

La dimension intersectionnelle des discriminations est particulièrement marquée. Les femmes perçues comme non-blanches, les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladies chroniques, ainsi que les membres de la communauté LGBT+ apparaissent comme les groupes les plus exposés.


⚖️ Un continuum d’attitudes hostiles

Les discriminations ne se manifestent jamais isolément. Les attitudes hostiles s’inscrivent dans un continuum allant des préjugés et stéréotypes aux comportements stigmatisants, jusqu’aux situations de harcèlement ou de dévalorisation professionnelle. Près de 24 % des victimes rapportent avoir subi des comportements multiples, exacerbant les effets délétères sur leur bien-être et leur carrière.

🛠️ Conséquences et leviers pour agir

  1. Impact sur les parcours professionnels
    Près de la moitié des victimes (46 %) déclarent que ces discriminations ont eu des conséquences directes sur leur emploi : licenciements, rétrogradations ou mutations forcées. Ces expériences génèrent souvent une autocensure, limitant les opportunités de carrière des victimes.
  2. Santé mentale et isolement
    Les discriminations provoquent une dégradation significative de la santé mentale et des relations sociales. 49 % des victimes rapportent un sentiment de fatigue ou de dépression, et 35 % se disent isolées.
  3. Renforcement des recours
    Le recours aux dispositifs d’aide est en augmentation, mais reste limité. Seule une minorité des victimes sollicite des syndicats, des avocats ou l’inspection du travail. La peur des représailles ou la conviction que « rien ne changera » freinent encore trop souvent les démarches.

🌍 Recommandations pour les employeurs et pouvoirs publics

  • Former et sensibiliser : Renforcer la formation des équipes RH et des managers pour prévenir les préjugés et stéréotypes.
  • Établir des mécanismes de signalement anonymes : Encourager les salarié·e·s à dénoncer les discriminations en toute sécurité.
  • Objectiver les processus RH : Généraliser les outils d’évaluation standardisés pour limiter les biais, notamment dans le recrutement.
  • Sanctionner les comportements discriminatoires : Appliquer des sanctions fermes pour signaler une tolérance zéro envers les discriminations.

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